Un savoir-faire au service de la souveraineté énergétique et alimentaire du Québec et ses régions. 

Localisation

Le Centre est situé entre Québec et Trois-Rivières et localisé au 150 rue St-Joseph à Saint-Marc-des-Carrières. 

 

Le CPEEBD est un OBNL qui vise à transformer en énergie la biomasse résiduelle locale, afin de mettre un terme au gaspillage de ce combustible actuellement non valorisé. Il est à la fois une vitrine, un centre d’apprentissage et un service-conseil, se ralliant autour d’une seule et même mission : partager son savoir-faire et son expertise sur la valorisation en énergie thermique des résidus de biomasse, et ce, de façon neutre. Le CPEEBD travaille à ce que chaque projet devienne une réussite, en misant sur des solutions locales, adaptées, viables et écologiques, favorisant ainsi l’autonomie énergétique.


L’innovation et la recherche et développement sont aussi au cœur de la mission du centre.


Le centre provincial d’expertise en énergie biomasse Desjardins origine de la collaboration entre des opérateurs de chaufferies et des producteurs de combustibles (copeaux pour système autonome automatisé).
 

Ces gens issus de différentes régions du Québec ont mis en commun leur savoir-faire, ce qui a permis d’améliorer la performance énergétique et environnementale de leurs systèmes. Ce partage de connaissance a entre autres permis dans certains cas d’éviter l’abandon d’équipements acquis à grands frais.


Un centre qui démocratise l’expérience et le savoir-faire est à la base des valeurs qui animent ce groupe au profit des
générations à venir.

 

VITRINE PROVINCIALE :
 

Le CPEEBD sera la première vitrine provinciale sur la production d’énergie à partir de biomasse résiduelle locale. La biomasse résiduelle locale, ce sont les résidus de bois provenant des industries manufacturières, de la construction, de la démolition et des opérations forestière locales, c’est-à-dire dans un rayon de plus ou moins 100 km (p.ex. résidus d’élagage).

Toute personne désirant en connaître plus sur le sujet, pourra visiter les installations du CPEEBD et démystifier les nouvelles chaufferies dont la performance environnementale est très loin de l’idée que l’on se fait en pensant aux poêles à bois d’autrefois...


Voici quelques demandes et questions exprimées par des villes, entreprises et MRC ainsi que les solutions innovantes qui sont mises en place pour y répondre.


1- Nous désirons installer pour nos allées et certains de nos trottoirs un système de fonte de la neige pour réduire les risques de chute sur la glace. Est-ce possible de connaître la consommation en énergie au mètre carré d’un système de fonte de la neige ? Au centre d’expertise, quatre zones bétonnées ayant un système automatisé serviront de RD pour la fonte de la neige. Le système aura son compteur d’énergie, nous pourrons ainsi connaitre avec exactitude la quantité d’énergie consommée pendant une saison d’hiver.

 

2- Quelle est la consommation en énergie pour faire passer 1 tonne de copeaux de 55 % d’humidité à 20 % ? Le système de séchage de copeaux du centre aura son propre compteur d’énergie qui chiffrera la quantité nécessaire pour chaque type d’essence de bois.


3- Est-ce possible d’utiliser l’énergie solaire pour le séchage des copeaux ? Le système de séchage sera hybride (solaire et/ou énergie biomasse). L’expérience permettra de connaître les meilleures pratiques pour ensuite partager la connaissance.


4- Serez-vous en mesure d’évaluer la valeur en énergie de mes résidus de biomasse industriels ? La chaudière est conçue pour permettre de faire ces évaluations et d’émettre des rapports de performance des différents combustibles.
 

5- Nous avons beaucoup de matière résiduelle qui ne peut être utilisée dans les chaudières automatisées et que nous devons diriger vers l’enfouissement, au coût de 115 $ la tonne. Seriez-vous en mesure de nous proposer des mélanges qui permettraient d’éviter l’enfouissement ? Grâce aux caractéristiques particulières de son système, le centre pourra faire des mélanges et trouver la bonne recette pour chaque type de matière de façon à maximiser la valorisation en énergie.
 

6- Est-ce possible d’intégrer du biochar dans le béton ? Un projet d’intégrer du biochar dans le béton est à l’étude afin de servir de vitrine.
 

7- Sera-t-il possible de voir le système en opération ? Oui. Le centre est une vitrine et une aide à la prise de décision qui servira à démystifier, faire tomber les préjugés et transmettre le savoir faire : apprendre-détourner-valoriser.
 

8- Notre système est à l’arrêt depuis quelques années faute de connaissances pour l’opérer. Comment acquérir ce savoir-faire ? Vous pourrez suivre différentes formations afin de devenir familier dans l’opération et la maintenance des systèmes en général et du vôtre en particulier.


9- Nous manquons de connaissances dans l’opération de notre système. Cette dépendance peut devenir très coûteuse, sans compter les risques de bris si le système est mal entretenu. Le centre vous transmettra le savoir-faire pour opérer de façon autonome, optimal et sécuritaire.


10- Comment puis-je évaluer la valeur du copeau qui nous est livré ? Un module d’apprentissage est offert pour montrer comment évaluer la valeur d’un combustible.

 

11- Le copeau qui nous est livré n’est pas uniforme d’un voyage à l’autre. Comment calibrer la chaudière pour l’adapter aux différents types de combustible ? Un module d’apprentissage est offert pour comprendre et maîtriser la combustion.
 

12- Nous payons présentement pour nous départir de nos résidus d’usine, auriez-vous une solution ? Un atelier offert par le centre vous donnera des pistes de solutions. Par exemple devenir producteur d’énergie verte à partir de vos résidus.
 

13- Je suis un acériculteur de 125,000 entailles et je produis des volumes de bois énormes lors des nettoyages de mon érablière. J’utilise d’énormes quantités de mazout pour produire mon sirop d’érable. Nous pourrons produire le combustible sur place pour votre érablière à partir de votre matière première abandonnée en forêt. Des évaporateurs utilisant de la biomasse sont maintenant disponibles.
 

14- J’ai mille acres de forêt avec beaucoup d’essences de bois sans valeur. J’utilise un camion-citerne de propane par semaine pour sécher mon grain, avez-vous une solution ? Il existe des générateurs d’air chaud pour le séchage du grain alimentés par la biomasse. Le centre sera en mesure de produire votre combustible sur place à partir de votre matière première sans valeur.

 

15- À notre centre de tri, le volume de bois de déconstruction et de biomasse résiduelle est en augmentation, avez-vous une solution pour éviter l’enfouissement de cette biomasse résiduelle ? Le centre sera une vitrine d’apprentissage sur la production de combustible à partir de votre biomasse résiduelle. Vous aurez ainsi le support pour démarrer un centre de production dans votre région.
 

16- Nous sommes une compagnie d’élagage, serez-vous en mesure de prendre notre matière ? Oui, à condition que votre matière réponde aux normes des systèmes de combustion. Nous pourrons vous offrir une formation sur ces normes.
 

17- J’ai donné à contrat la coupe de ma terre à bois et tous les arbres trop petits pour le sciage sont empilés et à donner sur le bord de la route, avez-vous une solution? La multiplication des centres de production et de conditionnement permettra de réduire le gaspillage en valorisant en combustible votre bois sans valeur et sans preneur. Le centre vous apprendra les volumes qui doivent être conservé sur les parterres de coupe pour maintenir la vitalité du sol.
 

18- On nous a dit que le système était complètement automatisé et fonctionnait tout seul, est-ce vrai ? Il y a un entretien de routine à faire. Vous pourrez voir au centre comment ces systèmes fonctionnent, Le centre offrira une formation à la carte pour l’opération et la calibration de ces systèmes.
 

19- Notre chef pompier est insécure si nous installons un système biomasse. Comment le rassurer? Des visites exploratoires et de familiarisation pour les brigades d’incendie seront offertes.

 

20- Vos systèmes biomasse utilisent du bois et produisent sûrement beaucoup de particules fines, sinon pourquoi notre ville interdirait-elle le chauffage au bois? Là encore, il s’agit de méconnaissance. Les systèmes automatisés avec combustion contrôlée en temps réel par des automates sont très utilisés en Europe et répondent à des normes très sévères. Rien de comparable avec un poêle à bois traditionnel.

 

21- Ça m’inquiète de couper des forêts pour alimenter des chaufferies à la biomasse. Un espace d’interprétation pour les écoles et le public est prévu afin de démystifier les sources d’approvisionnement. L’acceptation sociale et le concept de développement durable sont au cœur de la mission du centre d’expertise.

 

22- Où trouver une liste des producteurs de combustible biomasse ? Un onglet sur le site web affichera graduellement la liste des producteurs de combustible. Pas de combustible localement disponible pas de chaufferie, la dépendance au propane et au mazout continu.

 

23- Nous avons abandonné le projet de se convertir à la biomasse par manque d’un assureur. Le problème est dû, encore une fois, à la méconnaissance. Il devrait se résorber grâce à la vitrine neutre et crédible du centre et à la multiplication graduelle des projets. Ça m’intéresse, mais ça semble complexe. Peut-on simplifier tout ça ? Le centre, en tant que point de collecte et de diffusion de l’information, permettra avec le temps de faire la représentation afin de mieux adapter les règles aux réalités.

 

24- Saurez-vous nous conseiller de façon neutre et, au besoin, réviser des propositions ? L’atelier première étape est essentiel pour comprendre son projet et éviter des erreurs. Le centre d’expertise offre un service de révision de projet neutre et sans conflit d’intérêt.

 

25- Beaucoup de colloques emballants affirment qu’il faut le faire, mais où est le “comment faire”? C’est exactement ce que va offrir le centre, premier centre du genre en Amérique s’inspirant de ce qui se fait déjà en Europe.

 

26- Selon un opérateur d’expérience, la programmation de notre chaufferie est défaillante, ce qui la rend polluante et peu performante. Où trouver un programmeur spécialisé ? Le centre d’expertise est actuellement en lien avec une institution pour éventuellement offrir une formation spécialisée. Beaucoup de nouvelles professions seront créées par la filière biomasse énergie.

 

27- Faute d’opérateur, nous avons abandonné notre système biomasse pour revenir au mazout. Quelle solution offrez-vous à ceux qui sont dans cette situation? Ce manque de savoir-faire est malheureusement une réalité qui discrédite la filière. Il faut investir dans la formation et le centre sera un outil pour y arriver.

 

28- Comment savoir si le système prendra le type de biomasse résiduelle que nous disposons localement ? Pour comprendre votre projet et sécuriser votre prise de décisions, le centre propose l’atelier “Première étape” afin de choisir un équipement qui sera en mesure de valoriser votre matière disponible localement.

 

29- Nous ne connaissons pas les programmes de subventions pour nous soutenir financièrement dans la transition. Le centre est un guichet multi-service incluant études et rédaction des demandes de subvention.

 

Conclusion

  • Dans le contexte actuel d’électrification de l’économie, la biomasse résiduelle locale représente une opportunité de diversifier le portefeuille énergétique. En offrant une alternative renouvelable aux combustibles fossiles traditionnellement utilisés pour le chauffage (mazout, propane, gaz naturel), le développement de la filière biomasse résiduelle locale permettrait d’alléger la demande sur le réseau hydroélectrique, réduisant ainsi la pression pour les secteurs prioritaires tels que le transport et certaines industries.
  • Comme d’autres formes d’énergie renouvelable décentralisée, la biomasse résiduelle n’est pas seulement une stratégie d’atténuation mais également d’adaptation aux changements climatiques. En effet, les réseaux de transport aérien de l’électricité sont de plus en plus exposés aux aléas climatiques. En milieu rural, la présence d’arbres en bordure de route ainsi que l’exposition accentuée aux vents (causée par la présence accrue des grandes cultures dépourvues de haies brise-vent) exacerbent ces risques. En cas de panne d'électricité, une petite génératrice suffit à maintenir en opération un système chauffant des bâtiments entiers.
  • Les technologies modernes de génération de chaleur à partir de biomasse affichent de très faibles taux de particules fines.
  • Contrairement aux énergies fossiles, le prix de revient est très compétitif, ce qui ultimement génère des économies pour les petites municipalités.
  • Étant locale par définition, la biomasse nécessite moins de transport et celui-ci ne représente aucun danger environnemental, contrairement aux autres formes d’énergies fossiles liquides ou gazeuses.
  • La biomasse contribue à améliorer la balance commerciale du Québec puisqu'elle remplace des combustibles fossiles qui sont importés. La valorisation de la biomasse résiduelle locale représente par ailleurs une solution intéressante pour le secteur agricole, par exemple pour produire des légumes en serre avec de petites chaudières disséminées sur le territoire et approvisionnées localement.
  • Dans la plupart des régions, la biomasse résiduelle locale est disponible en quantité et en qualité suffisante. En 2020, il y avait au Québec presque 14 millions de tonnes de résidus de bois inutilisés. À titre indicatif, à raison d’environ quatre tonnes par maison par année, nos résidus pourraient chauffer 3,4 millions de maison. En 2021, plus d'un million de tonnes de déchets de construction-rénovation-démolition (CRD) ont été enfouis, contribuant par le fait même aux émissions de GES associées à la décomposition anaérobique. Une bonne part de ce tonnage est constitué de bois qui aurait pu être réutilisé localement. Notre avenir n’est pas ce qui va arriver, mais plutôt ce que nous allons faire.

 

La bonne énergie à la bonne place

On ne devrait pas juger une politique sur ses intentions, mais surtout sur ses résultats!

 

De façon neutre et sans conflit d'intérêt, les experts du Centre se feront un plaisir de partager avec vous leur savoir-faire terrain pour vous aider à atteindre vos objectifs.

Ils ne prétendent pas tout savoir mais veulent apprendre et transmettre au suivant.

SUIVRE EXPERTISE BIOMASSE